Judo

Jigoro Kano, le fondateur du Judo, est né dans une famille de commerçants prospères. Jeune, il est à la fois attiré par les sports modernes comme le baseball mais aussi par les arts martiaux. De faible constitution, il se sentira humilié après avoir reçu un coup de poing de quelqu’un qui ne l’aimait pas, car il n’avait pas osé riposter. C’est alors, qu’il décide d’apprendre le ju-jitsu, même si son père s’y oppose. Il a alors 18 ans.

Diplôme de l’Université de Tokyo en 1881, il occupera plus tard une fonction importante comme conseiller au ministère de l’Éducation Nationale. Ceci l’amène à effectuer plusieurs missions à l’étranger. En 1909, il est nommé membre du Comité International Olympique (C.I.O.). C’est d’ailleurs en revenant par bateau d’une conférence du C.I.O. qu’il meurt en 1938.

Sa vie entière a été dédiée à l’éducation. Il a joué un rôle important dans le sport et l’éducation physique au Japon.

Pour Jigoro Kano, deux principes étaient fondamentaux :

L’efficacité maximale : Cela veut dire faire de son mieux ce que l’on entreprend en utilisant au maximum ses capacités physiques et mentales. Ceci peut s’appliquer pour l’entraînement en judo, mais aussi dans la vie pour les projets, le travail, les études, etc… C’est le but final du judo : utiliser un minimum d’énergie pour un maximum d’efficacité.
Le bénéfice mutuel : Ceci signifie que ce que l’on entreprend ne doit pas se faire au détriment des autres. En pratiquant le judo, on constate que pour obtenir la collaboration d’autrui, on doit offrir la sienne. C’est mettre son efficacité au service des autres et avec les autres.

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